Maladies Osseuses Constitutionnelles : nos experts vous répondent

Maladies Osseuses Constitutionnelles : nos experts vous répondent

 

 

 

 

 

 

 

Vous avez été nombreux à poser vos questions à l’équipe du centre de référence des Maladies rares Osseuses Constitutionnelles (MOC) et nous vous en remercions !

[learn_more caption= »1) Question : Bonjour, je suis atteinte d’exostoses multiples, j’aurai aimée savoir si tous les gènes de cette maladie avaient été répertoriés ? Pourriez-vous nous expliquer les perspectives à long termes de cette maladie. A quoi sont du ces nombreuses douleurs et la prise en charge qu’il convient d’avoir à l’âge adulte. Merci à vous. »] Réponse : Non, actuellement seuls 2 gènes ont été identifiés, EXT 1 et EXT 2 : 5 à 30% des patients (selon les études) n’ont pas de mutation dans 1 de ces 2 gènes et il en existe donc d’autres à découvrir. Les perspectives à long terme : pour les patients : il y a moins de « poussées » d’exostoses à l’âge adulte, mais les conséquences des poussées survenues pendant la phase de croissance sont là, avec possiblement des douleurs, des gênes fonctionnelles, des déformations. Certains adultes ont quand même parfois des poussées à l’âge adulte. Le risque de dégénérescence en cancer dans cette maladie est rare, environ 5% des patients. Ceci justifie un suivi tout au long de la vie. Les douleurs sont en général multifactorielles : gêne locale liée à la place que prend l’exostose, avec potentielle compression des fibres nerveuses locales ; phénomène inflammatoire local ; conflit intra-articulaire lié aux déformations proche de l’articulation, conséquences sur la statique du dos et des membres inférieurs secondaire à la boiterie ou une inégalité de longueur des membres… Les perspectives à long terme de la recherche sont d’identifier des autres gènes responsables, d’étudier les mécanismes cellulaires qui concourent à la survenue des exostoses afin de pouvoir mettre au point des traitements spécifiques qui empêchent le développement d’exostoses. [/learn_more]

[learn_more caption= »2) Question : bonjour, je suis atteint de la maladie des exostoses multiples. J’ai subi de très nombreuses interventions liées à des exostoses plus ou moins importantes. Ma question porte sur le traitement de la douleur au quotidien vu que ma forme de men est douloureuse, ses douleurs étant en progression dû à l’âge aussi, arthrite arthrose et donc pas toujours lie de façon directe a la maladie. Je suis suivi je me suis adressé au service anti douleur de mon CHU, mon problème étant génétique, on ne proposait pas d’autres solutions que des morphiniques. Peut ton s’attendre a un meilleur suivie de ce côte là ? Voire une meilleure prise en charge ? »] Réponse : Oui, il faut que chaque personne prise en charge dans un centre anti-douleur soit évaluée, et suivie régulièrement : – évaluation de l’importance de la douleur et du mécanisme entraînant la/ les douleur (s) (cf. réponse à la question 1) – prise en charge de l’origine de la douleur : en référer aux orthopédistes et rhumatologues – prise en charge symptomatique : techniques médicamenteuses et non médicamenteuses : celles-ci se développent de plus en plus, avec techniques de relaxation, autohypnose… – accompagnement par une personne-soutien (psychologue ou médecin dédié) – importance des associations de patients et des échanges sur des techniques et moyens utilisés avec succès par certains et pouvant être utilisés par d’autres. Les centres antidouleur se mettent de plus en plus en rapport avec les centres experts de ces maladies, pour échanger sur ces prises en charge et nous essayons de favoriser cette communication. [/learn_more]

[learn_more caption= » 3) Question : Bonjour, j’ai 36 ans, 2 enfants (13 ans et 11 ans). J’ai appris que j’avais la maladie des exostoses multiples l’année dernière. J’ai été opéré en novembre 2012 et juillet 2013 du genou gauche. Depuis 1 mois, une nouvelle exostose se réveille et ressort nettement sur genou droit cette fois, j’ai l’impression que ça ne s’arrête jamais, que les exostoses apparaissent les unes après les autres. Avec mes radios réalisées sur les 2 jambes et le nombre d’exostoses vus, je voudrais savoir si la maladie des exostoses multiples peut se développer encore à l’âge adulte et jusqu’à quand ? Pourquoi la maladie se développe maintenant et tout d’un seul coup alors que j’ai 36 ans ? Merci de prendre le temps de répondre, je suis un peu perdue face à cette maladie qui se déclare vite, mon médecin traitant ne connaissant pas trop cette maladie »] Réponse : Certaines formes en effet ont une évolutivité à l’âge adulte mais en général il y avait de petites lésions pendant l’enfance, qui ont pu passer inaperçues. Ces formes sont rares et nécessitent d’avoir un diagnostic de certitude dans un centre de référence car ce sont des formes particulières qui peut être sont dues à des causes génétiques particulières. [/learn_more]

[learn_more caption= » 4) Question : Bonjour, j’ai la maladie des exostoses multiples, je voudrais savoir si il y a des spécialistes de cette maladie dans ma région, je suis en Lorraine (54) Quels traitements prendre pour soulager cette douleur qui fatigue ? »] Réponse : Oui, il y a l’équipe de Nancy qui est centre de compétence MOC : Coordination : Pr Journeau (orthopédiste pédiatre) Orthopédiste adulte : Dr Sirveaux: (03 83 85 75 25) Rhumatologue adulte : Dr Chary Valckenaere (03 83 15 31 96) [/learn_more]

[learn_more caption= » 5) Question : Bonjour, Mon fils est porteur de la maladie d’exostose et il a 30 mois, la maman est porteuse de la maladie. Mon fils est né avec une incurvation du fémur gauche avec des tout petit exostose sur l’omoplate gauche, et une sur le poignée et une sur la cage thoracique et deux ou trois exostose au niveau du genou tjrs côté gauche ce qu’il lui fait des difficultés pour marcher. Mesdames, messieurs 1/- A partir de quel âge on peut lui faire une synthégraphie ? 2/- Es ce qu’un bon suivi médicale pour éviter les déformations se fait avec un Pédiatre ou bien un chirurgien orthopédiste ? 3/- à partir de quel âge, si son genou nécessite une intervention il peut la faire ? 4/- comment ont peut savoir si notre enfant est bien suivi par le médecin traitant ou non pour chercher un autre médecin ? 5/- est-ce qu’il y a une technique d’intervention pour éviter que l’exostose une fois enlevée ne repousse plus jamais ? »] Réponse : 1/ On peut la faire dès la naissance mais elle n’a pas d’intérêt diagnostique 2/ éviter les déformations est difficile dans cette affection, on peut corriger les déformations gênantes mais on le fait en général le plus tard possible, en fin de croissance afin de ne pas gêner les zones de croissance et ne pas risquer de récidive. Le suivi du pédiatre est également important : suivi de la croissance, des éventuelles gênes et douleurs, dépistage des complications. 3/ le plus tard possible, c’est l’orthopédiste qui le décide. 4/ il faut que votre enfant ait été vu au moins 1 fois par un médecin connaissant la pathologie, et il y aura ainsi un lien avec le médecin traitant qui pourra savoir à qui s’adresser si question ou hésitation. Le « 4 mains » est idéal. 5/ il n’y a pas de technique infaillible mais en effet pour certaines localisation, certaines techniques doivent être utilisées plus que d’autres, pour éviter les complications, préserver les cartilages de croissance et limiter les « repousses ». [/learn_more]

[learn_more caption= » 6) Question : Bonjour madame, monsieur, Atteinte de la maladie des exostoses multiples, j’ai été opérée 15 fois de 6 à 21 ans. Depuis 5 ans, je marche avec des béquilles, celles-ci allègent les douleurs ++++ aux chevilles. Depuis 1 an, vu des douleurs jour et nuit, surtout aux chevilles, genoux, …j’utilise les patchs de Matrifen 12, que je change tous les 3 jours. Je suis âgée aujourd’hui de 53 ans, et l’on vient de me découvrir deux cancers aux seins. J’ai été opérée le 29 aout 2013, ablations totales des deux seins, et curages axilaires. Je commence la chimio, mercredi prochain, le 2 octobre 2013 : 3 séances de F.E.C toutes les 3 semaines + 3 séances de Taxotère toutes les 3 semaines, puis radiothérapie, puis hormonothérapie ( NOLVADEX). Pouvez-vous me dire si vous avez des conseils à me donner en lien avec les traitements que je dois suivre ? Depuis des années je me sens fatiguée, avez-vous un conseil à ce niveau ? Pour le moment, je ne pense pas à la reconstruction de mes seins ? Je me demandais qi vous avez déjà rencontré le même  » tableau médical  » que le mien, et si oui, si la personne avait pu aller jusqu’à la reconstruction? Je vous remercie de m’avoir lue. »] Réponse : Madame, merci de votre message et votre témoignage … Il n’y a pas de lien entre les exostoses et ce cancer des seins. Nous ne sommes pas compétents pour vous répondre sur les traitements de ce cancer. Pour la fatigue, il faut prendre en compte les efforts que vous faites chaque jour pour gérer vos douleurs, pour vous déplacer en béquilles, pour aller à l’hôpital pour vos traitements…et donc il faut vous donner des objectifs par étape, à chaque jour, regarder le chemin parcouru avec ses succès, et ne pas hésiter à vous faire « coacher » par un médecin ou une psychologue qui vous accompagne et vous encourage pour les moments ou vous auriez moins de force.. [/learn_more]

[learn_more caption= »7) Question : Bonjour, Maman d’une petite fille atteinte de nanisme thanatophore de 3 ans 1/2 dont le doute du résultat génétique est déjà présent vu son âge et nous en sommes très heureux , nous avons entendu parler de la recherche pour grandir les os , pourriez vous me dire si ma fille pourrait en bénéficier et surtout y aura t’il un âge maximum ? Merci d’avance »] Réponse : Pour l’instant ces traitements sont très préliminaires et n’ont pas encore été essayé chez les enfants ayant une achondroplasie (affection « voisine » du nanisme thanatophore [NT]). Si ce traitement est efficace et présente innocuité et bonne tolérance, il pourrait être discuté dans le cadre des NT. Mais le développement de ce médicament va prendre encore pas mal de temps… Il existe d’autres enfants dans le monde ayant aussi un nanisme thanatophore et âgé de plusieurs années, avec des particularités cliniques et une gravité variables. [/learn_more]

[learn_more caption= »8) Question : Bonsoir, Mon médecin généraliste et moi-même en arrivons au diagnostic (tardif…j’ai 49 ans) d’ostéo génèse imparfaite, me concernant (dentinogénèse, fractures précoces, scoliose et rachis dégénératif, déformation thoracique, infarctus du rein à 32 ans…). Mon ostéodensitométrie de ce jour présente une forte ostéoporose. Je souhaiterais être pris en charge par un service spécialisé ouvert à un adulte…cela peut-il être envisagé dans votre établissement ? Avant tout pour poser le diagnostic. Vous remerciant vivement de votre assistance. Cordialement. »] Réponse : vous avez raison, il faut avant tout poser le diagnostic car il existe plusieurs types d’ostéoporose avec atteinte dentaire, se révélant à l’âge adulte. Necker étant un hôpital principalement pédiatrique, nous vous recommandons les services de rhumatologie de Cochin (Dr Cormier : RDV Consultations 01 58 41 25 87) et Lariboisière (Pr de Vernejoul : RDV Consultations 01 49 98 62 95)[/learn_more]

[learn_more caption= »9) Question : Notre fille est atteinte de la maladie d’Ollier. Elle vient de fêter ses 6 ans. Sa jambe gauche est 6,5 cm plus courte (4 cm pour le fémur et 2.5 pour le tibia). Les médecins de l hôpital qui suit notre fille nous a proposé de lui poser un Taylor spatial frame (fixateur extérieur) lui permettant de rallonger les deux os précités et de lui corriger une légère courbe du fémur. Ma question : est que ce type de fixateur est adapté pour des os si petits et quelles sont les expériences et résultats actuels avec ce type de fixateur. Une deuxième question : est-ce que c’est douloureux pour un enfant et est-ce qu’elle pourra marcher et poser du poids sur la jambe soignée par ce fixateur ? »] Réponse : nous sommes désolées de ne pouvoir vous répondre plus précisément, nous sommes issues d’un service de génétique et cette question très technique doit être posée à un orthopédiste pédiatre spécialisé dans ce type de fixateur. Nous vous recommandons la liste des centres de compétence disponible pour l’instant par email : cr.moc@nck.aphp.fr (notre site internet est en restructuration)[/learn_more]

[learn_more caption= »10) Question : Bonjour, tout d’abord merci pour le temps que vous nous consacrez, ca fait chaud au cœur. J’ai 29 ans & je suis atteinte de la maladie polyexostosante ainsi qu’une dysplasie de hanche, & je suis enceinte de 3 mois. 1 – il y a t il un moyen de faire un diagnostique pré natal en France, pour la maladie polyexostosante? 2- un adulte qui possède une pathologie évolutive (où les os continuent de pousser) a t-il des chances plus élevées d’avoir un enfant atteint avec cette même pathologie? 3- si notre corps a créé un exostose de forme particulière (champignon, chou-fleur) serons-nous sujet à en refaire d’autres du même type? 4/ Suivant les régions de résidences, êtes-vous en mesure d’aiguiller enfants et patients adultes pour un meilleur suivi sur la maladie polyexostosante? 5- avez vous des traitements specifiques ( ou plus appropriés), pour palier les douleurs liées à la maladie polyexostosante? je suis sous durogesic depuis plus d’un an. Est-ce que je vais garder ce traitement toute ma vie ? Merci à vous… »] Réponse : 1/ non, car les exostoses sont exceptionnelles et ne peuvent se détecter avant la naissance. 2/Il existe une probabilité de transmission de 50% à chaque grossesse pour une personne porteuse de la maladie des exostoses multiples (MEM). Dans la majorité des cas, les personnes d’une même famille porteuses de MEM ont à peu près la même gravité, mais il existe aussi des familles avec des formes de type évolutif variable entre les personnes atteintes. 3/ non, pas obligatoirement, les lésions peuvent de forme différente chez une même personne. 4/ Il existe dans chaque région un Centre de Compétence avec des professionnels connaissant cette pathologie. Nous vous recommandons la liste des centres de compétence, disponible pour l’instant par email : cr.moc@nck.aphp.fr (notre site internet est en restructuration) 5/Il n’y a pas de traitement spécifique à ce jour. Par contre il existe une gamme très large d’antalgiques et les médecins des centres antidouleurs doivent évaluer régulièrement la tolérance et l’efficacité des traitements instaurés chez leurs patients. Il faut revoir au moins tous les ans (et plus avec le fait de votre grossesse) le médecin ayant prescrit le Durogesic. [/learn_more]

[learn_more caption= »11) Question : Bonjour, y-a t-il de nouveaux moyens, traitements pour une grossesse par une mère OI (forme assez importante avec petite taille et arthrodèse vertébrale) ? Est-il possible de savoir avant ou de faire une fécondation in vitro avec un embryon non atteint par la maladie ? Merci pour vos réponses par avance. »] Réponse : Il n’y a pas de nouveau traitement à ce jour pour les futures mamans portant une OI. Certains médicaments sont en cours d’étude et il n’est pas impossible que dans les années à venir apparaissent de nouvelles armes. Le diagnostic avant la naissance (ou anténatal) est possible par deux moyens 1/ si la mutation génétique est connue chez le parent atteint, il est possible de faire un diagnostic prénatal moléculaire, à partir du 3eme mois de grossesse, par ponction d’un peu de tissu du fœtus (villosités choriales ou liquide amniotique). Pour l’instant, ce geste n’est pas sans risque et doit être effectué dans des centres de diagnostic autorisés, après une consultation de génétique. 2/ le diagnostic peut aussi être posé par échographie faite en milieu d’expertise, à un terme variable (selon le type d’OI du parent) ou par scanner osseux en 3D après le 6eme mois. Une imagerie normale n’élimine pas la transmission. 3/ la fécondation in vitro avec réimplantation d’embryon non atteint est possible dans l’OI. C’est ce qu’on appelle le diagnostic préimplantatoire. Là aussi, la mutation doit être connue. Cette technique est assez lourde et longue et les informations sur cette procédure sont données dans les consultations de génétique. [/learn_more]

[learn_more caption= »12) Question : Bonjour, J’aimerais savoir dans les cas des maladies rare osseuses orpheline, pourquoi lorsque un test prénatal existe il n’est pas proposé aux futures mamans d’office? Pour vaincre une maladie soit on trouve un remède soit on tente d’éviter la transmission a nos enfants. Je suis atteinte par la maladie des exostoses multiples et j’aimerais dans le cas ou j’ai un enfant pouvoir etre certaine de ne pas transmettre ma maladie. Merci pour votre réponse »] Réponse : Si votre question concerne l’ensemble des maladies rares osseuses génétiques, ce ne serait pas possible, il y en a plus de 500 MOC et, pour certaines, on ne connait pas encore le(s) gène(s) responsable(s). Si votre question concerne la maladie des exostoses multiples (MEM), le test prénatal n’existe pas pour l’instant en France, car l’étude moléculaire n’était pas disponible jusqu’à récemment. Cette étude est actuellement possible dans certaines indications. La transmission de la maladie n’est pas systématique (50% des grossesses d’un parent porteur). Il faut que vous consultiez dans les services de génétique du réseau des maladies osseuses constitutionnelles, afin de discuter de votre souhait et des possibilités avec leurs limites. [/learn_more]

[learn_more caption= »13) Question : Bonjour, Je suis atteint d’ostéogenèse imparfaite et mon thorax est extrêmement déformé. J’aimerais savoir si la correction des déformations thoraciques par chirurgie est possible dans le cas de l’OI ? Je sais que ce type d’opération se pratique chez les valides mais je voulais savoir si le fait d’avoir une densité osseuse plus faible était une contre-indication. Merci d’avance de votre réponse. »] Réponse : cette question vous sera mieux répondue par un orthopédiste habitué au cas de fragilité osseuse. Chaque demande doit être discutée au cas par cas. Nous vous recommandons la liste des centres de compétence, disponible pour l’instant par email : cr.moc@nck.aphp.fr (notre site internet est en restructuration)[/learn_more]

[learn_more caption= »14) Question d’Isabelle : Ai la M.E.M mais ai aussi la maladie du Syndrome D’Ehler Danlos depuis ma naissance. A quel point la M.E.M peut affecter le Syndrome ou vice-versa ? Je me pose aussi la question, est-ce qu’ils ne se complètent pas parfois ? Car le Professeur qui s’occupe de moi pour le Syndrome a été étonné de me voir souffrir lors de changement de température (chaud pour froid, sec pour humidité) comme je suis la seule pour le moment qu’il a répertorié avec ses 2 maladies génétiques rares, il n’avait jamais vu de telles réactions lors de changements climatiques. Merci d’avance pour vos réponses. »] Réponse : Ces deux pathologies s’intriquent chez vous (fortuitement), et en effet, il peut y avoir des bénéfices (l’hyperlaxité peux compenser des limitations articulaires) et des majoration de symptomatologie (la qualité de la cicatrisation est plutôt moyenne dans l’EDS, et peut rendre les chirurgies nécessaires pour la MEM plus délicates) à ce « doublon ». La variabilité du syndrome douloureux selon le temps et l’humidité est un facteur qu’on retrouve dans beaucoup d’affections osseuses. [/learn_more]

[learn_more caption= »15) Question : Bonjour, Quel est le coût annuel d’une recherche en laboratoire sur les maladies génétiques rares mais fréquentes comme par exemple la Maladie des Exostoses Multiples ? Merci . »] Réponse : il faut prendre en compte le temps de personnel (médecin biologiste, technicien), l’amortissement des machines, les réactifs, et la longueur des gènes étudiés. A ce jour, aucun laboratoire n’amis au point cette étude en France, car d’une part l’étude de EXT& et EXT2 est longue et relativement chère, mais surtout, dans la grande majorité des cas, le fait de connaître la mutation responsable ne va pas modifier le pronostic du patient, ni sa prise en charge (qui est adaptée à la forme clinique et non au type de défaut génétique responsable). Il y a aujourd’hui plus de 7000 gènes à étudier en France dans le champ des maladies rares et tant que les moyens de diagnostic sont ainsi coûteux, les choix se font vers l’étude des gènes pour lesquels il y aura une retombée pratique pour le patient et sa famille. Dans les mois/ années qui viennent, la mise au point des techniques de séquençage rapide (moyen et haut débit) vont permettre de réaliser l’étude des gènes EXT rapidement et simplement ; ceci permettra nous l’espérons tous de le proposer à tous les patients demandeurs du diagnostic génétique, après consultation de génétique et explications adéquates. [/learn_more]

[learn_more caption= »16) Question de Sylvaine : Mon fil est atteint de la maladie des exostoses multiples il a consulté à l’époque le prof FINIDORI il a une forme bénigne il n’a pas de douleur par contre avec la croissance il a une jambe plus courte que l’autre comment cela évolue t’il avec l’age quels sont les moyens que vous préconisez pour palier à cette différence car cela entraine des mauvais positionnements de la colonne vertébrale et un boitement. J’ai lu également que les exostoses pouvaient grossir si l’on fait beaucoup de radio est ce réelle il y a t’il une incidence en grandissant ? Quels sont les nouvelles thérapeutiques proposées ? Merci de me donner réponse. »] Réponse : vous avez raison, il faut re-consulter en orthopédie dès maintenant car il y a des solutions qui vont des semelles à une petite intervention chirurgicale. Il n’y a pas à ce jour de nouvelles thérapeutiques médicales. Plusieurs programmes de recherche sont actuellement en cours sur la maladie des exostoses multiples mais les avancées thérapeutiques nécessitent encore de nombreuses étapes ; il faut garder espoir pour les années futures [/learn_more]

[learn_more caption= »17) Question : 1. Ou en est la recherche dans les dysplasies acroméliques ? 2. En particulier pour les syndromes géléophysiques ? Q’ont donnés les essais sur les animaux autres que souris ? Les essais de non- toxicité sur l’homme sain ont-ils commencés? »] Nous avons identifié les gènes responsables des 4 formes de dysplasies acroméliques Nous avons généré 3 modèles murins pour comprendre les conséquences des mutations dans deux de ces gènes. Nous sommes en train d’étudier de façon très approfondie ces 3 modèles murins Il n y a pas d autres modelés animaux et pas d’essai en cours chez l homme Les essais seront d abord réalisés sur les modèles murins. [/learn_more]

[learn_more caption= »18) Question : Pour les recherches concernant l’achondroplasie : le modèle murin de Necker est il comparable à celui de l’Inserm de Nice (modèle venant des Etats Unis, avec mutation du gêne FGFR3 la plus commune) ? L’essai clinique prévu à Necker sur enfants atteints, a-t il démarré ? « ] Réponse : non, le modèle murin utilisé à Nice est différent de celui développé à Necker et actuellement utilisé pour l’essai clinique des laboratoires BIOMARIN. Cet essai comprend deux phases : (1) l’étude clinique observationnelle, qui est actuellement en cours dans 8 centres dans le monde dont Necker. (2) L’essai thérapeutique qui devait commencer aux USA cet été et a été décalé de 6 mois. Le site Necker devrait le commencer en 2014 s’il n’y a pas d’aléa d’ici là. [/learn_more]

[learn_more caption= »19) Question : Pour les personnes adultes avec un diagnostic dans l’enfance de dysplasies spondylo-épiphysaires tardive, Quelle consultation conseiller pour un diagnostic plus actuel ? »] Réponse : la consultation en centre de référence, dans une consultation de génétique. Le diagnostic est posé par les éléments cliniques et surtout par les radios. Le diagnostic moléculaire devrait être disponible dans les prochain mois en France mais pour l’instant n’est effectué qu’à l’étranger et donc n’est pas pris en charge par la sécurité sociale. Comme pour la MEM, le fait de connaître la mutation ne va pas modifier la prise en charge médicale.[/learn_more]

[learn_more caption= »21) Question : De manière + générales, des diagnostics posés il y a une 30taine, 20taine, ou 15zaine d’années, voire plus récemment semblent être remis en cause. Vers quelle(s) consultation(s) orienter ces personnes ? »] Réponse : La consultation de génétique des maladies osseuses constitutionnelles, en centre de référence ou centre de compétence. Nous vous recommandons la liste des centres de compétence, disponible pour l’instant par email : cr.moc@nck.aphp.fr (notre site internet est en restructuration)[/learn_more]

[learn_more caption= »22) Question : Est-il possible que le Centre de Référence des MOCS organise une fois par an, une réunion avec toutes les associations concernées par les MOCS ? »] Réponse : oui, bien sûr. Ces réunions ont été proposées entre 2006 et 2010 mais les incertitudes quant au PNMR2, la charge de travail de chacun a empêché ces réunions qu’on appelait « INTERMOC », ces dernières années. Nous citons deux éléments allant probablement dynamiser les échanges entre le CR MOC et les associations. D’abord l’ « espace maladies rares, chroniques et handicap », à Necker, avec plusieurs lieux physiques au sein de l’hôpital et notamment au cœur de l’institut IMAGINE (dédié à la recherche d’excellence et la consultation pour les maladies rares génétiques : voir fondationimagine.org) Ensuite la création de la filière OSCAR (actuellement en cours de demande de labellisation), regroupant 5 centres de référence travaillant autour des maladies touchant le squelette (MOC, troubles de la minéralisation, craniosténoses, malformations des membres, dysplasie fibreuse). Les missions principales des filières maladies rares seront (1) de favoriser la recherche et le développement de nouvelles thérapeutiques, et (2) de favoriser information et communication entre tous les intervenants médicaux, péri – médicaux, socio-éducatifs et les familles concernées par ces pathologies. [/learn_more]